Dans le cadre d’une opération de sécurisation renforcée, les forces de l’ordre du Commissariat central de Saint-Louis ont procédé, dans la nuit du 17 septembre 2025, à l’interpellation d’un individu en possession de neuf boulettes de crack. Cette saisie met en lumière les efforts continus des autorités pour lutter contre le trafic et la consommation de stupéfiants dans la région.
L’opération, menée à hauteur du rond-point de Bango, visait à renforcer la sécurité routière et à dissuader les activités illicites. Les agents ont installé un checkpoint pour contrôler les véhicules en circulation. C’est lors de l’inspection d’un taxi se dirigeant vers le centre-ville que l’attention des policiers a été attirée. Après vérification des documents du véhicule et de l’habitacle, une fouille plus approfondie a été initiée en raison du comportement suspect du passager.
Sous le siège occupé par l’individu, les agents ont découvert un mouchoir contenant neuf boulettes de drogue emballées dans du papier aluminium. L’homme a été immédiatement appréhendé et conduit au commissariat pour interrogatoire. Lors de cette première audition, il a admis posséder ces substances, affirmant qu’elles étaient destinées à sa consommation personnelle. Il a expliqué utiliser le crack comme substitut à un médicament, le Lamaline, prescrit par un médecin en France, et l’avoir obtenu auprès d’un ami à Dakar.
Afin de confirmer la nature de la drogue, une réquisition a été adressée à la Division de la Police Technique et Scientifique. Les analyses ont rapidement révélé qu’il s’agissait bien de cocaïne sous forme de crack, une substance hautement addictive et illégale au Sénégal.
Après la durée légale de garde à vue, l’individu a été déféré au parquet de Saint-Louis le 19 septembre 2025. Les neuf boulettes ont été scellées et déposées au greffe du Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis, où elles serviront de pièces à conviction. L’enquête se poursuit pour déterminer d’éventuels liens avec un réseau plus large de trafic de stupéfiants.
Cette arrestation s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre les drogues dures au Sénégal, où le crack, dérivé de la cocaïne, pose un défi croissant pour la santé publique et la sécurité. Les autorités locales rappellent que la possession et la consommation de telles substances sont sévèrement punies par la loi, avec des peines pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison.
Le Commissariat central de Saint-Louis encourage les citoyens à signaler toute activité suspecte, soulignant l’importance de la collaboration communautaire pour maintenir l’ordre public. Des opérations similaires devraient se multiplier dans les semaines à venir.