L’affaire du nouveau-né décédé à l’hôpital Heinrich Lubke de Diourbel franchit une nouvelle étape avec la suspension provisoire de la sage-femme de garde la nuit du drame.
Cette mesure, prise par les autorités sanitaires, vise à garantir la transparence de l’enquête interne ordonnée par le ministère de la Santé.
Le décès, qui a profondément ému la population, remet une fois de plus en cause la qualité de la prise en charge dans les structures publiques.
Parallèlement, l’enquête judiciaire se poursuit sous la supervision du procureur de Diourbel.
Plusieurs agents hospitaliers ont déjà été auditionnés afin d’établir d’éventuelles responsabilités pénales. Le ministère de la Santé a assuré vouloir aller « jusqu’au bout » pour faire toute la lumière sur cette tragédie et sanctionner tout manquement avéré, dans un contexte où les drames médicaux répétés suscitent l’indignation et la colère de l’opinion publique.
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