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« J’ai répondu avec fermeté, dans le


À la suite de la publication d’un article polémique relatant un prétendu incident au Palais de la République, Bentaleb Sow, conseiller du Président Bassirou Diomaye Faye, a décidé de sortir de son silence pour apporter des éclaircissements. Dans un texte sur ses plateformes, il dénonce une « construction de toutes pièces » et rappelle son engagement à servir l’État avec loyauté et exemplarité.

« Ce texte, truffé d’inexactitudes et de contre-vérités, m’a prêté des propos que je n’ai jamais tenus et un comportement qui ne saurait m’être attribué », a-t-il expliqué.
« Tout y est inventé, construit de toutes pièces, et je ne suis malheureusement pas le premier à en faire les frais ».

« Les faits, les vrais, sont d’une grande simplicité : un motard de la police, non affecté à ce secteur et censé assurer l’escorte d’un membre du gouvernement, a entrepris de m’interpeller avec une brusquerie injustifiée, m’interdisant un passage qui, en réalité, ne l’était nullement », relate-t-il. « Je lui ai répondu avec calme, mais avec la fermeté que requiert la défense du droit. Il n’y eut ni esclandre, ni outrage, ni refus d’obtempérer. »

Bentaleb Sow affirme n’avoir jamais usé de sa fonction pour s’imposer : « Je tiens à préciser que jamais je ne me suis prévalu de ma fonction pour imposer quoi que ce soit. Je suis, avant tout, un citoyen respectueux des lois et des forces de l’ordre », a-t-il insisté, rappelant qu’« aussi élevée soit-elle, toute autorité demeure soumise à un devoir d’exemplarité ».

Il dit regretter « la légèreté » avec laquelle certains médias ont diffusé une version erronée, sans recoupement. « Fort heureusement, d’autres organes de presse, plus précautionneux, se sont abstenus ou ont pris l’initiative de recueillir ma version des faits. Je leur en suis reconnaissant », a-t-il tenu à souligner.

Une parole mesurée, tournée vers la vérité
S’il avait d’abord choisi le silence, c’était, dit-il, « par souci de mesure et de responsabilité ». « Je ne voulais pas détourner l’attention de l’opinion nationale de sujets autrement plus importants, notamment la déclaration de la Directrice générale du FMI sur la dette cachée, ou encore l’agenda diplomatique du Président que j’accompagnais à Kigali et à Nairobi », a-t-il précisé.

Mais face à la persistance des fausses allégations, il s’est senti contraint de parler, « sans passion ni polémique, mais avec clarté et sérénité ».

« Je veux exprimer ici ma gratitude envers celles et ceux, collègues, amis, citoyens, qui, spontanément, ont reconnu la supercherie et l’ont dénoncée. Cette vigilance citoyenne rappelle qu’en dépit du tumulte médiatique, notre peuple sait distinguer la vérité du travestissement. »

Refusant de généraliser, Bentaleb Sow précise : « Je ne mets en cause ni un corps, ni une institution, encore moins nos forces de sécurité. Je dénonce uniquement le comportement isolé d’un individu, et la dérive d’une certaine presse prompte à publier avant de vérifier. »

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