La Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Dakar, relevant de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), a frappé un grand coup contre le trafic de protoxyde d’azote, une substance prohibée souvent détournée à des fins récréatives. Le 10 novembre 2025, aux environs de 22h20, trois individus ont été interpellés dans les quartiers de Ouakam et des HLM, en possession de 78 bouteilles de ce gaz, également connu sous le nom de “gaz hilarant”. Cette opération, basée sur un renseignement opérationnel, met en lumière les efforts des autorités sénégalaises pour combattre ce fléau émergent.
L’intervention a débuté suite à des informations faisant état d’un trafic important organisé par un individu opérant sans entrave dans les secteurs de Ouakam, des Mamelles et des Almadies. Les agents de la BRS ont d’abord interpellé un premier suspect à Yoff, en possession de bouteilles de protoxyde d’azote. Poursuivant leurs investigations, ils ont remonté la filière jusqu’au fournisseur principal, arrêté à Ouakam. Une perquisition de sa chambre a révélé quatre bouteilles supplémentaires dissimulées.
Les enquêtes ont ensuite conduit à l’arrestation d’un autre fournisseur au marché des HLM. Celui-ci a été appréhendé à bord de son véhicule Ford Fusion, grâce à un dispositif de surveillance discret. La fouille du véhicule a permis de découvrir 72 bouteilles cachées à l’arrière. Lors de sa fouille corporelle, les policiers ont trouvé une sacoche contenant une somme d’argent non précisée et un téléphone iPhone 15 Pro Max.
Tous les éléments saisis la drogue, les téléphones portables, le véhicule Ford Fusion et l’argent ont été placés sous scellés en vue d’une analyse approfondie et d’une procédure judiciaire.
Cette saisie s’inscrit dans une série d’opérations menées par l’OCRTIS contre les trafics de stupéfiants non traditionnels. Récemment, d’autres brigades régionales ont réalisé des arrestations similaires, soulignant l’expansion de ce type de commerce illicite en Afrique de l’Ouest. Les autorités appellent à la vigilance citoyenne pour signaler toute activité suspecte, afin de protéger la jeunesse des dangers de ces substances.
Les suspects sont actuellement en garde à vue, et l’enquête se poursuit pour identifier d’éventuels complices ou ramifications plus larges du réseau.
