La Guinée-Bissau est au centre de l’actualité suite à la dénonciation d’une tentative de coup d’État par l’état-major des forces armées. L’armée pointe du doigt une conspiration qui aurait impliqué non seulement des éléments militaires, mais aussi des personnalités politiques nationales.
L’alerte a été officiellement donnée lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi au quartier général de l’Amura à Bissau. Le chef d’état-major adjoint des forces armées, Mamadu Nkrumah, a pris la parole pour dénoncer fermement les agissements présumés.
Selon les informations relayées par la presse locale, le coup de force manqué aurait été dirigé par le directeur du centre d’entraînement militaire de Cumeré, Dabana Na Walna, soupçonné d’avoir agi en complicité avec certains hommes politiques du pays.
Mamadu Nkrumah a souligné que les autorités militaires prennent la situation très au sérieux. Il a tenu à rassurer la nation et la communauté internationale en affirmant que l’état-major « suit de près la situation » et s’engage à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la « stabilité et l’ordre constitutionnel » en Guinée-Bissau.
Cette dénonciation intervient dans un contexte de forte instabilité politique dans le pays, marqué par une histoire de coups d’État et de crises politiques récurrentes. L’armée assure qu’une enquête est en cours pour élucider toutes les ramifications de cette tentative.
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