Le peuple sénégalais a porté PASTEF au pouvoir avec une exigence claire : rompre avec les compromissions, les privilèges opaques et l’impunité des puissants. Mais voilà que Maître Abdoulaye Tall, figure de proue du parti, président de la Commission des lois et porte-parole du gouvernement de rupture, choisit de défendre… Waly Seck. Oui, Waly Seck, cité dans une affaire de blanchiment de capitaux et de transaction douteuse avec le fils de l’ancien président.
Ce choix est une faute politique, morale et symbolique.
Pourquoi Maître Tall ne devait jamais accepter cette défense :
– Conflit d’intérêt manifeste : Comment peut-on être garant de la transparence parlementaire et avocat d’un homme impliqué dans une affaire liée à l’ancien régime ?
– Signal désastreux à la jeunesse : En défendant une figure médiatique mêlée à des flux financiers suspects, on banalise l’idée que la célébrité protège de la reddition des comptes.
– Contradiction avec les valeurs de PASTEF : Le parti a promis de restaurer l’éthique, de combattre les réseaux d’enrichissement illicite. Défendre Waly Seck, c’est piétiner cette promesse.
– Affaiblissement de la parole publique : Comment croire aux discours de rupture quand ceux qui les portent se mettent au service de fortunes controversées ?
– Mépris pour les victimes du système : Pendant que des citoyens croupissent en prison pour des délits mineurs, des avocats du pouvoir défendent ceux qui brassent des milliards dans l’ombre.
Ce n’est pas une affaire privée. C’est une question de cohérence nationale .
Maître Tall devait refuser cette défense. Il devait incarner l’exemplarité, pas l’ambiguïté. Il devait se ranger du côté du peuple, pas des puissants. En acceptant ce dossier, il brouille les repères, fragilise la confiance et trahit l’élan populaire.
Nous exigeons des explications. Nous exigeons des choix clairs. Nous exigeons que les représentants du peuple soient au service du peuple — pas des intérêts privés.
Le Thie Pastef SINDIA