Le dossier judiciaire relatif à la gestion des Fonds Covid connaît une nouvelle évolution défavorable à l’ex-ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries, Moustapha Diop.
La Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice a rejeté, la semaine dernière, la demande de mise en liberté provisoire introduite par l’ancien membre du gouvernement. Cette décision maintient le maire de Louga en détention préventive, malgré son audition au fond.
Moustapha Diop, qui continue de nier les accusations, espérait recouvrer la liberté le temps que la procédure suive son cours. Mais les juges ont estimé que les conditions d’une remise en liberté provisoire n’étaient pas réunies.
Inculpé depuis la fin du mois de mai et placé sous mandat de dépôt, l’ancien ministre fait face à une série de charges, parmi lesquelles association de malfaiteurs, corruption, prise illégale d’intérêts, détournement et blanchiment de capitaux. Des accusations qu’il rejette catégoriquement, affirmant être victime d’un acharnement.
À Louga, ses partisans dénoncent cette décision et prévoient d’organiser une marche de soutien pour réclamer sa libération, selon la même source.