Du 12 au 15 novembre 2025, Ziguinchor va accueillir la première édition du Ziguinchor international film festival and animation (Ziffa), une manifestation qui ambitionne de se positionner comme «un festival international de films de fiction et un marché professionnel», ont annoncé les organisateurs dans un communiqué.
Un nouvel événement vient enrichir l’agenda des festivals de cinéma au Sénégal. Le Ziguinchor international film festival and animation (Ziffa) tient sa première édition du 12 au 15 novembre 2025, à Ziguinchor, une initiative portée par le photographe, réalisateur et promoteur culturel, Babacar Ba. «Les films africains génèrent un intérêt grandissant sur les plateformes de streaming, attirant des millions de spectateurs à travers le monde. Les réalisateurs reçoivent des prix dans les plus grands festivals de cinéma du monde.
C’est fort de ces atouts que les porteurs du projet Ziguinchor international film festival and animation (Ziffa), avec à leur tête le photographe, producteur, réalisateur et promoteur culturel, Babacar Ba, entendent jouer leur partition dans la promotion du 7e art africain», lit-on dans un communiqué qui nous est parvenu. Ainsi, pour eux, c’est le moment idéal de contribuer à cette vague porteuse, de rendre le cinéma africain encore plus désirable auprès d’un plus large public et d’explorer cette industrie dynamique qui lutte pour sa reconnaissance sur la scène mondiale. «C’est pourquoi, le Ziffa, dont la première édition va se tenir les 12, 13, 14 et 15 novembre 2025 à Ziguinchor, entend se positionner comme un festival international de films de fiction et un marché professionnel», précisent les initiateurs, soulignant que, à travers cette initiative, l’ambition nourrie est de maximiser le potentiel cinématographique de la région de Casamance, en stimulant la venue de tournages nationaux et internationaux.
Selon eux, il s’agira également de «renforcer la formation et l’emploi de talents locaux, et de proposer une offre de cinéma dans et pour la ville, à destination de tous les habitants, et des cinéphiles au sens large». Pour Babacar Ba, ancien responsable de la promotion et de la production du Grand Théâtre national, les jeunes professionnels du cinéma doivent être davantage accompagnés. «Les jeunes réalisateurs, techniciens et acteurs ont besoin d’être soutenus dans leur quête pour créer des films de qualité. C’est tout le sens de l’appel à films lancé dans le cadre de ce festival dont la date de clôture est fixée au 30 septembre 2025», souligne-t-il.
Le projet s’inscrit dans la continuité des actions de l’association Fotti Cultures, qui œuvre, depuis près d’une décennie, dans la formation au cinéma avec l’appui de l’Etat du Sénégal et de Wallonie Bruxelles. «Dans cette continuité, le Ziffa propose en amont du festival une offre de formation de qualité, conduite par des intervenants nationaux et internationaux, et fondée sur les mêmes valeurs d’exigence, de rigueur, de responsabilité et de partage que celles de Fotti», indiquent les promoteurs.
Toutefois, au-delà de sa vocation cinématographique, l’événement entend contribuer à la valorisation de la culture casamançaise et au développement touristique de la région. «La Casamance, qui a un haut potentiel touristique, va mettre en exergue ses sublimes images lors du Ziffa, qui va faire rayonner l’image de marque Casamance», note le communiqué. Pour cette première édition, ajoute le document, plus d’une trentaine de films seront projetés dans différents lieux de Ziguinchor, notamment l’Ufr Santé, la Place Bambaya et le Centre culturel régional.
En marge des projections, plusieurs activités sont aussi annoncées. «Une exposition photographique «Regards sur la ville de Ziguinchor»», pilotée par Boubacar Touré Mandemory, avec la participation de 7 photographes dont John Kalapo (Mali) et Marcelo N’Canha Na Ritchi (Guinée-Bissau), Ousmane Diatta, Abdoulaye Diémé, Moustapha Diop, Cheikh Sidate Sakhanokho) ; «une rencontre intitulée Femmes en lumière», animée par Ndèye Marie Diédhiou, avec comme invitée l’actrice Amélie Mbaye ; «deux ateliers de formation cinéma 12 jours à destination des jeunes professionnels» ; «un atelier de stop motion de 12 jours pour la jeunesse» ; «des séances de contes et des projections jeunesse ouvertes à tous».